Etant dans la région de Montréal, je me suis rendue chez Carpe Diem, à Trois Rivières.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Carpe Diem est une maison (que voici) et une approche pour accompagner les personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est que ce soit une maison, en fait, un ancien presbytère, accolé à l'église, maison typique de la région, avec un jardin à l'arrière. Rien ne semble désigner un centre pour malades Alzheimer.
Cette impression de maison se confirme quand on entre: meubles anciens, oiseaux dans une cage, des pièces (salles à manger, pièces à vivre,) le long du couloir, pour aboutir à la cuisine que l'on sent etre un lieu important de la maison.
Aux étages, une quinzaine de chambres pour les résidents, chambres qui ne ressemblent en rien aux chambres habituelles des institutions. Des chambres de maison, en quelque sorte. On incite les résidents à y passer le moins de temps possible au profit d'activités diverses.
Les résidents, tous mobiles, participent aux activités de la maison: épluchage des légumes, cuisine, rangement des verres sortant du lave vaisselle, pliage des torchons. Mais comme il faisait beau lors de ma visite, la plupart étaient dehors, sur les balancelles.
Tout ceci repose sur la philosophie décrite par la fondatrice, Nicole Poirier, philosophie en 4 volets: